[Même, S., Joudiou, N., Szeremeta, F., Mispelter, J., Louat, F., Decoville, M., Locker, D., Beloeil, J-C.
In vivo magnetic resonance microscopy of Drosophilae at 9.4 T
Magnetic Resonance Imaging 31 (1) 109-119 – doi: 10.1016/j.mri.2012.06.019->http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22898691]
Résumé :
En recherche préclinique, les études génétiques ont fait des progrès considérables en raison du développement de nombreux modèles d’animaux transgéniques de maladies humaines. Par conséquent, il y a maintenant un besoin accru d’obtenir une meilleure résolution en IRM afin de fournir des détails plus fins pour les études sur les petits animaux (rats, souris) ou très petits animaux (insectes). Une façon d’aborder cette question est de travailler à des champs magnétiques forts avec de forts gradients de champ magnétique. Il est également nécessaire de développer une méthodologie complète (bobine d’émission/réception, séquence d’impulsions, système de fixation, anesthésie, etc.) Dans cette étude, nous avons développé des protocoles IRM non invasifs, in vitro et in vivo à 9.4T (de la construction de bobine à la génération d’images), pour la drosophile. La résolution 10*10*80mm obtenue permet de visualiser l’ensemble de la drosophile (tête, thorax, abdomen) ainsi que les organes internes (ovaires, muscles longitudinaux et transversaux, intestins, antennes et lobes optiques). Nous fournissons également des résultats obtenus sur un modèle drosophile de dégénérescence musculaire. Cela ouvre la voie à de nouvelles applications en génétique pour suivre le développement de la drosophile du stade larvaire au stade adulte, étudier l’expression de gènes, ou encore étudier des modèles drosophiles de pathologies humaines.