Fête de la Science. Portes ouvertes au CBM les 5 et 6 octobre !

La 33e édition de la Fête de la Science va avoir lieu du 4 au 14 octobre 2024.
Consultez le site de la Fête de la Science pour trouver les différentes animations proposées sur toute la France.

A Orléans, durant le week-end des 5 et 6 octobre, 9 laboratoires du CNRS, dont le CBM, vous ouvrent leurs portes. Une trentaine de laboratoires d’autres organismes de recherche orléanais (BRGM, INRA, Université…) seront présents au « Carrefour des Sciences », situé sur le campus CNRS.

Les équipes du CBM vous proposent 12 animations :

Une maladie génétique : comprendre pour guérir
Avec Clicli et Sumo, découvre l’ADN et son formidable pouvoir de réparation
Des cristaux pour explorer le monde infiniment petit des molécules du Vivant
Analyse RMN au service d’une enquête policière
Le pouvoir des molécules
Les NeurOlympiades – 3 épreuves pour récompenser votre cerveau : Réussirez-vous à identifier le candidat-médicament ?, Musclez vos neurones, Etes-vous plaisir ou addict ?
Devenez chimiste pour explorer l’invisible à l’intérieur du corps
L’IRM chez les insectes et les souris pour comprendre comment fonctionne notre cerveau
Plongée au cœur du système solaire et des origines de la vie
Tout ce qui brille 
La spectrométrie de masse, un outil pour voir l’invisible
P@CYFIC, le monde des cellules FLUO

Appel à candidatures « Résidence Arts-Sciences 2024 »

Arts-Sciences Residency 2024 - The CBM welcomes an artist

L'École supérieure d'art et de design d'Orléans (ESAD Orléans), le CBM et LE STUDIUM Institut d'études avancées du Val de Loire proposent une résidence d'artiste ARTS-SCIENCES.

Le projet artistique fera écho aux recherches menées par le CBM. La résidence aboutira à la création d'une œuvre ou d'un prototype réalisé en collaboration avec l'un des programmes de recherche de l'ESAD Orléans et le CBM.

En savoir plus et postuler. Date limite de dépôt des candidatures : 6 octobre 2024.

La professeure Anna Wawruszak, de l’Université de médecine de Lublin, chercheure invitée LE STUDIUM est reçue au CBM de septembre à novembre 2024

Biographie
Diplômée de l'université Maria Curie-Sklodowska en biotechnologie médicale et en chimie des agents bioactifs et des cosmétiques (études de maîtrise) respectivement en 2013 et 2014, elle a obtenu son doctorat au département de biochimie et de biologie moléculaire de l'université médicale de Lublin en 2020. Depuis lors, elle travaille à l'université médicale de Lublin en tant que post-doctorante, chercheuse et, enfin, chef de groupe (professeur associé). Son expertise principale porte sur la médecine translationnelle, l'épigénétique et la recherche sur le cancer du sein. Ses travaux sont principalement axés sur l'activité anticancéreuse des inhibiteurs de l'histone désacétylase dans des modèles de cancer du sein. Elle s'intéresse également à la chimie verte et aux approches biotechnologiques pour le développement de produits cosmétiques naturels.

Projet : GreenCosmIn - chimie verte et approches biotechnologiques pour le développement de produits cosmétiques naturels
GreenCosmIn vise à établir un réseau robuste, multisectoriel et interdisciplinaire pour mettre en œuvre des approches respectueuses de l'environnement dans l'exploration et l'exploitation des ressources naturelles, en mettant l'accent sur la production de cosmétiques. Le projet évaluera l'activité biologique d'extraits sélectionnés et/ou de composés isolés en utilisant diverses plateformes, y compris des outils in vitro, avec des kératinocytes et des monocouches de mélanome et des modèles 3D testés dans différentes conditions de concentration d'oxygène (normoxie/hypoxie). Le criblage in vitro d'extraits, de fractions ou de composés isolés/sémisynthétisés sera effectué pour évaluer leur capacité à inhiber des enzymes spécifiques pertinentes pour les applications cosmétiques. Après traitement avec des produits naturels, des paramètres tels que l'activité antioxydante, la peroxydation des lipides, le vieillissement de la peau, la pigmentation, la production de ROS ou l'activité de la catalase SOD, seront déterminés.

Reportage au journal télévisé de 20 heures sur TF1, intitulé «Abeilles, ils volent à leur secours».

Une équipe du JT de TF1 est venue en début d’été tourner au CBM un reportage diffusé au journal télévisé de 20 heures du 3 septembre 2024 sur TF1. Le thème du reportage concerne les impacts délétères des pesticides sur la santé des abeilles et des pollinisateurs (https://www.tf1.fr/tf1/jt-20h/videos/abeilles-ils-volent-a-leur-secours-19839006.html).

A cette occasion, J.-M. Bonmatin a pu exprimer les résultats des ses recherches depuis plus de deux décennies au CBM. Il a pu également illustrer les travaux en cours avec F. Szeremeta et R. Clémençon sur l’application des techniques d’IRM sur l’abeille, associée à la conduite d’essais de terrain grâce aux ruches expérimentales nouvellement implantées derrière le laboratoire. Ces recherches sont soutenues par la Fondation Lune de Miel (https://fondation.lunedemiel.fr/) et par le CBM au travers de l’appel à projets 2024 inter-équipes lancé par la direction du laboratoire.

Visites insolites du CNRS 2024 – Venez voir l’invisible grâce à l’IRM !

87 Visites insolites gratuites proposées par 50 laboratoires sur toute la France, dont 1 visite au CBM !

Le mercredi 9 octobre à 14 h et à 16 h (durée de la visite : 1h30).

Candidatez ! Si vous répondez correctement à 3 questions en lien avec la thématique de la visite, vous participerez au tirage au sort qui sélectionnera les visiteurs et visiteuses.

Vous avez jusqu'au 22 septembre 2024 à 23h30.

Description de la visite :

De l’anatomie de la souris au développement d’agents de contraste permettant d’augmenter la précision des images ou la localisation de tumeur, en passant par le cerveau d’une drosophile (une toute petite mouche), venez découvrir comment rendre visible l’invisible !

Pour cela, notre équipe IRM du Centre de Biophysique Moléculaire a aujourd’hui la chance de posséder deux incroyables machines : un imageur de 7 Teslas dédié à la « recherche de routine » et un imageur de 9,4 Teslas de « recherche et développement ».

Après une visite de nos locaux, tenez-vous donc prêt à ouvrir les portes de l’infiniment petit à travers une démonstration de notre imageur d’une puissance de 7 Teslas.

 

 

Comment les bactéries pathogènes s’adaptent au froid et à la disette

Le choc froid est un stress courant pour les bactéries pathogènes vivant dans des hôtes à sang chaud. Il se produit lors de leur libération brutale, de l'hôte vers l’environnement comparativement plus froid. Il est essentiel de comprendre comment les agents pathogènes font face au choc froid pour déterminer comment ils survivent sur des surfaces contaminées et se propagent à de nouveaux hôtes.

L'équipe "Remodelage de l'ARN" et des chercheurs de l'I2BC ont découvert que le facteur de terminaison de la transcription Rho est un acteur crucial de la réponse bactérienne au choc froid, remettant ainsi en cause l'idée répandue selon laquelle cette réponse est essentiellement posttranscriptionnelle. Des structures ARN sensibles à la température permettent (à 37°C) ou empêchent (à 15°C) la terminaison Rho-dépendante de la transcription, et donc l’expression, de gènes de réponse au choc froid. Pendant l'acclimatation au froid, les protéines de réponse au choc froid s'accumulent jusqu'à atteindre une concentration suffisante pour se lier aux structures ARN thermosensibles et les rendre de nouveau susceptibles à l'action de Rho, fournissant ainsi un contrôle par rétroaction négative de leur propre expression. Cette boucle de régulation s'ajoute aux mécanismes post-tanscriptionnels déjà connus pour assurer une régulation étroite et rapide de l’expression des gènes de réponse au choc froid.

Cette découverte, publiée dans la revue Molecular Cell, illustre la complexité des réponses bactériennes au stress et le potentiel de Rho comme cible thérapeutique.  Elle a été signalée par CNRS Chimie  et CNRS Biologie sur leurs sites internet.

Référence :
Rho-dependent transcriptional switches regulate the bacterial response to cold shock
Mildred Delaleau, Nara Figueroa-Bossi, Thuy Duong Do, Patricia Kerboriou, Eric Eveno, Lionello Bossi, & Marc Boudvillain*
Molecular Cell https://doi.org/10.1016/jmolcel.2024.07.034

Des agents de contraste pour combiner l’IRM de l’hydrogène et du fluor

Aujourd’hui, l’imagerie par résonance magnétique (IRM) est basée sur la détection des protons 1H de l'eau dans les tissus. L’IRM du fluor 19F offre des atouts complémentaires, mais son utilisation est freinée par un manque d'agents d'imagerie adaptés, solubles dans l'eau et facilement détectables. Afin d’améliorer la sensibilité de la détection des signaux IRM 19F, une équipe du CBM a utilisé des ions Mn2+ pour former des complexes avec de petites molécules fluorées. Contrairement aux nanoparticules actuellement utilisées, ces petites sondes moléculaires ont des structures chimiques bien définies et une meilleure biocompatibilité et une solubilité dans l'eau. Enfin, grâce au paramagnétisme du manganèse(II), elles génèrent un signal fort en IRM. De plus, ces agents de contraste fluorés sont également actifs en IRM du proton, permettant de superposer les images de l'IRM du proton et du fluor pour une cartographie anatomique précise.

Cette avancée publiée dans Angewandte Chemie International Edition ouvre de nouveaux horizons dans l’IRM du fluor. Elle a été signalée par CNRS Chimie sur son site internet.

Référence de l'article :
Small, Fluorinated Mn2+ Chelate as an Efficient 1H and 19F MRI Probe
Éva Tóth, Zoltán Garda, Frédéric Szeremeta, Océane Quin, Enikő Molnár, Balázs Váradi, Rudy Clémençon, Sandra Même, Chantal Pichon and Gyula Tircsó
Angewandte Chemie International Edition, 2024
DOI: 10.1002/anie.202410998