Institut de Chimie – Une année d’actualités

Plusieurs actualités concernent des recherches menées au CBM. Pour retrouver l’intégralité du contenu de ces actualités, l'Institut de chimie vous invite à parcourir la rubrique actualités de son site.

Télécharger le livret "Une année d'actualités - INC 2020"

page 21 :

IRM : Le manganèse, nouvel agent de contraste mieux toléré parles patients - https://doi.org/10.1002/anie.202003685

Des réseaux organométalliques pour l'émission proche-infrarouge des lanthanides - https://pubs.acs.org/doi/10.1021/jacs.0c01426

Une simulation numérique pour mieux sélectionner les médicaments avant les essais cliniques - https://pubs.acs.org/doi/10.1021/acs.jcim.9b00497

page 23 :

Une lumière blanche pure et stable grâce à un dysprosium encapsulé - https://doi.org/10.1021/jacs.0c07198

Vers de nouveaux marqueurs d'imagerie pour la détection in vivo des pathologies comme alzheimer ou le diabète - https://doi.org/10.1002/chem.202004000

Traquer les premières traces de vie terrestres

Démontrer l'origine biologique de ces reliques fossiles est un défi en raison de leur taille - minuscule -, de leur simplicité et de leur âge, pouvant atteindre plus de 3 milliards d'années. Entre analyses poussées, concordance des indices et controverses, les chercheurs mènent, sur le terrain comme en laboratoire, une véritable enquête sur nos origines.

Le groupe Exobiologie publie un article dans La recherche n° 564 de février-mars 2021.

Vers de nouveaux marqueurs d’imagerie pour la détection in vivo de pathologies comme Alzheimer ou le diabète

L’accumulation d’agrégats de certains peptides non solubles dans les tissus est caractéristique de plusieurs pathologies, comme les maladies d’Alzheimer et de Parkinson, ou encore le diabète. La détection de ces dépôts amyloïdes par imagerie in vivo serait très utile pour un diagnostic précoce et une meilleure compréhension des mécanismes moléculaires de ces maladies. Des chercheurs du Centre de Biophysique  Moléculaire (CBM) et du Laboratoire de chimie de coordination de Toulouse (LCC), en collaboration avec des scientifiques portugais et hongrois, ont franchi une étape importante dans la conception d’agents d’imagerie qui reconnaissent spécifiquement ces dépôts amyloïdes. Ces travaux font la couverture de Chemistry A European Journal.

Lire la suite sur le site de l'Institut de chimie du CNRS (INC)

 

La Ligue contre le cancer a fait un don de 90.000 € à 6 équipes de recherche du CNRS

Début décembre La Ligue a remis un chèque de 90.000 € à 5 groupes du CBM et une équipe de l’ICOA pour soutenir leurs recherches sur le cancer.

Ces travaux devraient permettre des avancées importantes sur la durée et la qualité de vie des personnes atteintes du cancer, ainsi que sur une baisse de la mortalité.

Les groupes du CBM concernés par ce financement sont

Lire l’article paru dans l’édition du 6 décembre 2020 de la République du Centre

 

Détection de peptides amyloïdes, biomarqueurs des pathologies comme la maladie d’Alzheimer ou le diabète

De nombreux complexes métalliques qui ciblent les peptides amyloïdes ont été proposés en tant qu’agents d’imagerie pour la détection des pathologies amyloïdogéniques. Par exemple, des chélates de gadolinium peuvent être utilisés en IRM, ou des radiocomplexes (64Cu, 99mTc, etc) en imagerie nucléaire. D’autres complexes, capables d’empêcher la formation des dépôts amyloïdes, sont proposés pour la thérapie.

Toutes ces molécules sont amphiphiles, comprenant une partie hydrophile (qui contient le métal) et une partie hydrophobe (capable de reconnaitre ces dépôts). Grâce à cette structure, elles forment des agrégats micellaires en solution.

Les équipes du CBM et du LCC (Toulouse) ont découvert que cette propriété de micellisation a des conséquences drastiques et imprévues sur leur capacité de reconnaissance des peptides amyloïdes ciblés, mais également sur leur biodistribution in vivo.

Ils ont conçu une nouvelle sonde avec une affinité nanomolaire aux peptides amyloïdes Aβ et amyline, biomarqueurs respectives de la maladie d’Alzheimer et du diabète.

Cette affinité, exceptionnelle pour un complexe métallique, est atteinte uniquement si les molécules sont sous forme « individuelle ». Une fois sous forme micellaire, l’affinité chute de trois ordres de grandeur.

Ces résultats ont des conséquences directes sur la conception des sondes d’imagerie et thérapie des maladies amyloïdogéniques.

Voir l'article

Une lumière blanche pure et stable

Les sources lumineuses blanches actuelles, comme les LEDs, ont tendance à osciller entre différentes variations de teintes, ce qui fausse la perception de l’œil humain. Cette limitation peut s’avérer très handicapante, voire dangereuse, lors d’opérations chirurgicales ou dans le travail des graphistes et des artistes.

Des chercheurs du Centre de Biophysique Moléculaire et de l’Université du Michigan (États-Unis) ont développé un nouveau système, à base d’atomes de dysprosium et de métallacouronnes, qui donne une lumière exactement blanche qui ne varie pas en fonction des conditions d’usure ou de température.

Ces travaux ont été publiés dans le Journal of the American Chemical Society.

Voir l'information sur le site de l'Institut de Chimie du CNRS.