Participation d’une équipe du CBM au Congrès national AMCSTI 2025

3 membres de l'équipe "Assemblages moléculaires et systèmes complexes" ont participé au Forum des échanges du Congrès national de l'Amcsti le lundi 30 juin 2025. Ils ont présenté "Les effets de l'encombrement moléculaire" ou comment des milliers de milliards de molécules sont capables d'interagir entre elles dans un espace restreint.

Les protéines, l’ADN et les sucres sont souvent étudiés à l’état pur et dans des solutions diluées où ils ont beaucoup de liberté de mouvement. Or, le milieu cellulaire est un environnement complexe constitué d’une multitude de molécules de tailles et de formes très différentes : des ions, d’autres protéines, l’ARN... Les chercheurs étudient comment la densité élevée de macromolécules affecte le mouvement des protéines, leurs conformations et relations avec d’autres molécules, notamment par rapport à leur activité enzymatique, c'est-à-dire la transformation d’autres molécules et la stimulation de la cellule pour qu'elle vive.

Au cours d’un atelier ludique, les congressites on pu découvrir les effets de l’« encombrement moléculaire », « molecular crowding » en anglais. Ce phénomène peut être vu un peu comme la différence entre un mouvement dans un métro vide et dans un métro bondé aux heures de pointes.

 

Remise des prix des Olympiades académiques de biologie

La cérémonie de remise des prix des olympiades académiques de biologie a eu lieu le 7 mai 2025 au MOBE. L'Université d'Orléans, représentée par Olivier Richard, et le CNRS d'Orléans, représenté par Séverine Morisset-Lopez, se sont joints aux inspecteurs de SVT du rectorat d'Orléans et à la Région Centre-Val de Loire afin de récompenser 21 lycéens et leurs professeurs pour avoir mené une démarche expérimentale à présenter à des scientifiques sous forme d'une vidéo et d'un entretien.

Les lycéennes lauréates sont Gloire Ngotieni et Sephora Shungu Nginamau du lycée Paul-Louis Courier à Tours.

Leur sujet portait sur « Le microbiote humain : un écosystème particulier ».

Elles ont représenté l'académie d'Orléans-Tours à la finale nationale qui a eu lieu le samedi 5 avril à l'école d'ingénieurs PURPAN à Toulouse.

 

 

Septuce Zin, doctorant au CBM, a effectué un vol parabolique à bord de l’A310 ZERO-G !

Durant la semaine du 14 avril 2025, Septuce Zin, doctorant de l’équipe « Biologie cutanée et microenvironnement » du CBM a participé à une campagne de vols paraboliques avec des scientifiques du GREMI. Son sujet de thèse porte sur la thérapie innovante du plasma froid atmosphérique pour la cicatrisation des plaies aiguës dans l'espace. Au cours de cette campagne de vols paraboliques, à bord de l’A310 ZERO-G de la société Novespace, une filiale du CNES, des cellules cutanées ont été exposées aux différentes phases d'apesanteur afin d'étudier l'effet de la microgravité sur ces cellules.

Voir la vidéo du vol sur LinkedIn

Septuce Zin (premier à gauche) et l'équipe du GREMI prêts à embarquer à bord du A310 ZERO-G

Dans le cadre de leur APR-IR* CannApp "Propriétés thérapeutiques des cannabinoïdes et développement de leurs applications" obtenu avec la société Overseed et financé par Région Centre-Val de Loire ,

les membres de l’équipe « Dérégulation de l’autophagie lors de l’inflammation due au VIH » (DAIV), dirigée par le Docteur Lucile Mollet, ont reçu une classe d’étudiant·es de 1ère année et 5 enseignant·es, du BTS Biotechnologies du Lycée Jacques Monod de Saint-Jean-de-Braye.

Après la visite au lycée de Kossi Ayena, qui leur a présenté son sujet de thèse, les étudiant·es ont réalisé des manipulations dans les locaux de l’équipe DAIV et sur la plateforme MO²VING (From MOlecular Organization to in Vivo ImagiNG), et ont rencontré des personnes de l'accompagnement de la recherche du laboratoire. Ils ont pris conscience que les professions d’accompagnement (Ressources Humaines, gestion financière, informatique, atelier) sont importantes et qu’un laboratoire ne fonctionne pas sans elles.

Ils ont été impressionnés par la quantité de compétences et notions du référentiel de leur cursus appliquées dans un laboratoire. Ils ont pu vérifier que l'anglais, les mathématiques, la physique, la communication sont nécessaires dans la recherche et forment un tout cohérent ! Ils ont constaté qu’avec un BTS ils pourront, au cours du temps, exercer différents métiers et qu’ils pourront continuer à se former tout au long de leur carrière.

Les étudiant·es étaient vraiment fier·es de la considération qui leur a été accordée et ils ont beaucoup apprécié de pouvoir réaliser des manipulations sur des instruments (spectrométrie de masse, ddPCR, etc…) indisponibles dans les lycées.

Le programme de la visite était le suivant :

- Présentation du CBM, centre de recherche multidisciplinaire par Matthieu Réfrégiers, Directeur d’unité.
- Présentation de MO²VING par Guillaume Gabant.
- Quantification de l’expression de récepteurs aux phytocannabinoïdes par ddPCR (PCR en gouttelettes) avec Chloé Robin.
- Dosages d’acides nucléiques, sur ADN fourni par le Lycée Jacques Monod avec Kossi Ayena.
- Présentation de P@CYFIC (Plateforme Cytométrie en flux et Imagerie Cellulaire : cytométrie et microscopie de fluorescence) et lecture de lames au microscope confocal avec David Gosset.
- IRM du petit animal avec Sandra Même.
- Métiers d’accompagnement de la recherche : Ressources Humaines, Gestion financière, Informatique et Atelier.

Rendez-vous déjà pris pour une nouvelle visite en 2026 !

* Appel à Projet Recherche d’Intérêt Régional

Une chercheuse du CBM prête un échantillon de l’un des plus vieux stromatolithes au monde au Musée d’Histoire Naturelle de Londres

Les stromatolithes sont des constructions constituées de tapis de bactéries principalement photosynthétiques superposées et fossilisées avec du calcaire et/ou de la silice. Ils se forment en milieux aquatiques peu profonds, marins ou d'eau douce continentale. A l’origine, un tapis bactérien se développe sur un substrat sur lequel des sédiments se dépose. Le tapis sont ensuite imprégnés par des précipitations de calcaire et/ou de la silice.

Les plus anciens stromatolithes datent de 3,5 milliards d'années et sont considérés comme parmi les plus anciennes forme de vie sur Terre. Ils ont joué un rôle essentiel dans l’évolution de la vie sur Terre en oxygénant les océans dans un premier temps, puis l’atmosphère terrestre dans un second temps.

Le Dr Frances Westall, chercheuse émérite au CBM, prête pour une année au Musée d'Histoire Naturelle de Londres, un échantillon qu’elle a prélevé sur le site du Pilbara en Australie en 2000. Il sera présenté dans l’exposition « Space: Could life exist beyond Earth? ».

La société HIZKIA Paris a été mandatée par le Musée d'Histoire Naturelle de Londres pour l’emballage et le transport de ce stromatolithe.