le jeudi 17 décembre 2105 à 09h30
à l’amphithéâtre Charles Sadron sur le Campus du CNRS d’Orléans.
le jeudi 17 décembre 2105 à 09h30
à l’amphithéâtre Charles Sadron sur le Campus du CNRS d’Orléans.
le mercredi 16 décembre 2105 à 13h30
à l’amphithéâtre Charles Sadron sur le Campus du CNRS d’Orléans.
Ces distinctions récompensent les chercheurs et ITA au moment de leur départ en retraite et marquent la reconnaissance du CNRS pour leur travail, leur dévouement et leur contribution au rayonnement de l’organisme.
La fibromoduline est un protéoglycanne impliqué dans la fibrillogenèse du collagène. Sa délivrance par des vecteurs histidylés a montré l’amélioration de la cicatrisation sur un modèle de blessure de tendon d’Achille chez le rat. Quatorze jours après traitement, les paramètres biomécaniques et histologiques ont été améliorés en comparaison à des rats non traités. In vitro, des modèles de cicatrisation et de migration ont indiqués que cet effet pouvait être attribué à une induction de la migration cellulaire par la fibromoduline.
En collaboration avec une trentaine de chercheurs représentant de nombreuses disciplines scientifiques sur 4 continents et 15 pays, le groupe a examiné les causes possibles de cet effondrement. La seule hypothèse argumentée concernait l’usage massif des insecticides systémiques néonicotinoïdes et fipronil. Pendant 4 ans, ce mini « GIEC de la biodiversité » a alors entrepris une évaluation mondiale des risques posés par ces insecticides, tant sur la biodiversité que sur le bon fonctionnement de l’écosystème [4].
Toute la littérature scientifique a été examinée (> 1000 publications) pour rendre compte des divers aspects de cette évaluation. Il est apparu que l’usage de ces insecticides, qui représentent un tiers du marché mondial, génère des métabolites de forte toxicité, comparable à celle des matières actives commercialisées [5]. De plus la contamination de l’environnement est généralisée (sol, eau, plantes, air) jusqu’aux pollens et aux nectars [6]. Les effets sur toutes les espèces d’invertébrés (terrestres et aquatiques) sont décrits, mettant en péril de nombreuses populations animales, notamment lors d’expositions chroniques à très faibles doses [7]. D’autres effets sur les vertébrés apparaissent, soit directement ou indirectement, particulièrement chez les poissons et les oiseaux communs [8]. Les services éco-systémiques parmi les plus menacés concernent la productivité des sols et des milieux aquatiques, la pollinisation et plus généralement notre ressource alimentaire [9]. Pourtant des alternatives existent qui, en gérant mieux l’utilisation de pesticides, permettent d’en réduire les usages prophylactiques et leurs impacts de plus de 90%, que ce soit en grandes cultures ou en agroforesterie [10].
Les chercheurs ont conclu que l’utilisation actuelle de ces pesticides n’était pas durable et qu’il était urgent de mieux évaluer les pesticides avant leur mise sur le marché, ainsi que de revoir nos modes conventionnels de production agricoles [11].
Remerciements : Conseils Généraux de la Vendée et du Loiret & Fondation Triodos (Hollande)
Références