L’équipe a notamment constitué une collection de roches terrestres analogues de roches martiennes. Ces échantillons parfaitement caractérisés servent de référence pour interpréter ce que Curiosity trouve sur Mars. En particulier, certaines de ces roches contiennent des colonies microbiennes fossiles datant de plus de 3,4 milliards d’années et qui pourraient être très proches de possibles traces de vie martienne.
Dans le cadre du programme européen ExoMars, qui vise une mission martienne dédiée à l’exobiologie à l’horizon 2018-2020, l’équipe est également chargée de concevoir une loupe équipée d’une caméra pour imager la structure fine des roches afin peut-être d’y détecter des traces d’une activité biologique.
Une vidéo réalisée par une équipe de France 3 est visible sur le site de la chaîne.
Signé le 29 mai dernier, en Pologne, par le représentant de l’INSB du CNRS et le recteur de l’Université Jagellonne, cet accord permettra de mettre en commun les moyens des deux équipes ainsi que de développer des échanges de savoir-faire, de chercheurs et d’étudiants. Il constitue une première pierre dans le développement d’un partenariat scientifique entre la France et la Pologne.
La création de ce LIA a pour but de poursuivre et d’approfondir un projet sur les microARNs, nouveaux marqueurs et régulateurs de l’angiogenèse tumorale (MIRTango). Cette approche novatrice permettra d’élaborer de nouvelles stratégies pour normaliser l’angiogenèse tumorale, traitement qui doit conduire à une inhibition de la croissance des tumeurs, de leur agressivité, à la réduction des cellules souches cancéreuses ainsi qu’à une meilleure efficacité des traitements de chimiothérapie et radiothérapie. Ces recherches constituent une nouvelle avancée importante dans le domaine des thérapies anticancéreuses.
Cet équipement, financé en totalité grâce à l’ANR (Programme Blanc SVSE5 2011), va permettre d’envisager la détermination de structure 3D de protéines impliquées dans des voies de réparation de l’ADN et possédant un cluster Fe-S.
Lors de cet atelier les étudiants ont visité l’équipe d’exobiologie. Les différentes thématiques de l’équipe leur ont été présentées par Frédéric Foucher, Marylène Bertrand et Nicolas Bost, de l’origine de la vie à la recherche de vie extraterrestre, en passant par la géologie martienne.
Avec l’aide de Frédéric, ils ont également essayé d’analyser leurs échantillons avec les équipements de la plateforme AFM/Raman : des calices de lavande et des zestes de citron. Leurs préparations n’étant pas adaptées aux systèmes les résultats n’ont pas été concluants. Ma
lgré tout cette visite a suscité beaucoup d’intérêt auprès de ce jeune public et rendez-vous est déjà pris pour l’année prochaine, avec d’autres échantillons.
Il mène de manière active des collaborations de recherche avec le département Biologie Cellulaire et Nouvelles Cibles Thérapeutiques. Le Professeur Dulak a acquis une renommée internationale grâce à ses recherches sur la biologie vasculaire et notamment la régulation de divers mécanismes moléculaires par la protéine HO-1 (Hemoxygenase-1).
Y a-t-il ou y a-t-il eu une vie sur Mars ?
Pour tenter de répondre à cette question Frances Westall, exobiologiste, directrice de recherche au CNRS et François Forget, planétologue, directeur de recherche au CNRS répondent aux questions de Dominique Desaunay sur Radio France internationale le lundi 2 janvier 2012.
Par sa proximité et par sa similitude avec la Terre, les scientifiques spéculent sur la possibilité de vie sur Mars. Trouve-t-on de l’eau sur Mars et si oui, sous quelle forme ? L’air y est-il respirable ? Serait-elle alors viable pour des humains ? Que nous apprennent les divers programmes destinés à observer la planète rouge ? Que nous disent les fragments de météorites venus de Mars et retrouvés en Antarctique ou en Egypte ?
Lien vers le programme radio
