23e édition de la Semaine du cerveau – du 15 au 21 mars 2021

Organisée chaque année au mois de mars depuis 1999, la Semaine du Cerveau est coordonnée en France par la Société des Neurosciences.

Cette manifestation internationale, organisée simultanément dans une centaine de pays et plus de 120 villes en France, a pour but de sensibiliser le grand public à l’importance de la recherche sur le cerveau. C’est l’occasion pour de nombreux chercheurs, médecins et étudiants bénévoles de rencontrer le public et de partager avec lui les avancées obtenues dans les laboratoires de recherche en neurosciences, d’en présenter les enjeux pour la connaissance du cerveau et les implications pour notre société.

Programme des manifestations sur Orléans : conférences (en ligne) et exposition (en présentiel).
Les modalités d’accès aux conférences sont indiquées sur le programme.

Des chercheurs du groupe « Microenvironnement cellulaire et pharmacologie des récepteurs » du CBM et des chercheurs de l’INEM animent la conférence interactive « Questionnons nos croyances sur le cerveau » le vendredi 19 mars à partir de 19h.

 

Institut de Chimie – Une année d’actualités

Plusieurs actualités concernent des recherches menées au CBM. Pour retrouver l’intégralité du contenu de ces actualités, l'Institut de chimie vous invite à parcourir la rubrique actualités de son site.

Télécharger le livret "Une année d'actualités - INC 2020"

page 21 :

IRM : Le manganèse, nouvel agent de contraste mieux toléré parles patients - https://doi.org/10.1002/anie.202003685

Des réseaux organométalliques pour l'émission proche-infrarouge des lanthanides - https://pubs.acs.org/doi/10.1021/jacs.0c01426

Une simulation numérique pour mieux sélectionner les médicaments avant les essais cliniques - https://pubs.acs.org/doi/10.1021/acs.jcim.9b00497

page 23 :

Une lumière blanche pure et stable grâce à un dysprosium encapsulé - https://doi.org/10.1021/jacs.0c07198

Vers de nouveaux marqueurs d'imagerie pour la détection in vivo des pathologies comme alzheimer ou le diabète - https://doi.org/10.1002/chem.202004000

Molinov et Fusbrain : 2 projets d’innovations technologiques pilotés par des chercheurs du CBM

C-VaLo, nouveau dispositif public d’investissements en région Centre-Val de Loire, soutient le développement économique de son territoire en transformant les inventions des chercheurs académiques en innovation. Il soutient 2 projets pilotés par des chercheurs du CBM.

Le projet Molinov, piloté par Séverine Morisset-Lopez responsable du groupe “Microenvironnement cellulaire et pharmacologie des récepteurs”, en collaboration avec Frank Suzenet de l’ICOA, vise à réaliser une étude préclinique pour évaluer le potentiel thérapeutique d’une molécule chimique aux propriétés pharmacologiques uniques pour le traitement de la douleur et la régulation de la température corporelle.

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Contacts : Séverine Morisset-Lopez au CBM et Franck Suzenet à l’ICOA.

Le projet Fusbrain, piloté par Anthony Delalande eneignant-chercheur du groupe “Thérapies innovantes et nanomédecine”, vise au développement de nouvelles stratégies pour la thérapie des pathologies du système nerveux central (maladie d'Alzheimer, Parkinson, sclérose en plaques, etc.). Actuellement, la barrière hémato-encéphalique entre les vaisseaux sanguins et le cerveau empêche le passage de 98% des molécules développées. La technologie proposée permet de traverser cette barrière à l’aide d’ultrasons combinés à des microbulles de gaz et de transporter l’actif thérapeutique vers sa cible.

Voir la vidéo

Contact : Anthony Delalande

La Ligue contre le cancer a fait un don de 90.000 € à 6 équipes de recherche du CNRS

Début décembre La Ligue a remis un chèque de 90.000 € à 5 groupes du CBM et une équipe de l’ICOA pour soutenir leurs recherches sur le cancer.

Ces travaux devraient permettre des avancées importantes sur la durée et la qualité de vie des personnes atteintes du cancer, ainsi que sur une baisse de la mortalité.

Les groupes du CBM concernés par ce financement sont

Lire l’article paru dans l’édition du 6 décembre 2020 de la République du Centre

 

Néonicotinoïdes

Un article scientifique faisant le lien entre la contamination des sols par les pesticides néonicotinoïdes et leur présence dans les cheveux aux Philippines, vient d’être publié par Jean-Marc Bonmatin et al. (2020) dans Science of the Total Environment. Cet article s’inscrit dans les recherches faites sur la santé humaine par la Task Force on Systemic Pesticides qui rassemble une soixantaine de chercheurs indépendants (www.tfsp.info & Facebook TFSP). Cet article apporte aussi un éclairage sur les expositions des populations, notamment dans le contexte de la réintroduction possible des néonicotinoïdes pour la culture de la betterave à sucre en France.

L'article est mis en avant par l'Institut de Chimie du CNRS sur son site d'actualités

Détection de peptides amyloïdes, biomarqueurs des pathologies comme la maladie d’Alzheimer ou le diabète

De nombreux complexes métalliques qui ciblent les peptides amyloïdes ont été proposés en tant qu’agents d’imagerie pour la détection des pathologies amyloïdogéniques. Par exemple, des chélates de gadolinium peuvent être utilisés en IRM, ou des radiocomplexes (64Cu, 99mTc, etc) en imagerie nucléaire. D’autres complexes, capables d’empêcher la formation des dépôts amyloïdes, sont proposés pour la thérapie.

Toutes ces molécules sont amphiphiles, comprenant une partie hydrophile (qui contient le métal) et une partie hydrophobe (capable de reconnaitre ces dépôts). Grâce à cette structure, elles forment des agrégats micellaires en solution.

Les équipes du CBM et du LCC (Toulouse) ont découvert que cette propriété de micellisation a des conséquences drastiques et imprévues sur leur capacité de reconnaissance des peptides amyloïdes ciblés, mais également sur leur biodistribution in vivo.

Ils ont conçu une nouvelle sonde avec une affinité nanomolaire aux peptides amyloïdes Aβ et amyline, biomarqueurs respectives de la maladie d’Alzheimer et du diabète.

Cette affinité, exceptionnelle pour un complexe métallique, est atteinte uniquement si les molécules sont sous forme « individuelle ». Une fois sous forme micellaire, l’affinité chute de trois ordres de grandeur.

Ces résultats ont des conséquences directes sur la conception des sondes d’imagerie et thérapie des maladies amyloïdogéniques.

Voir l'article