La maladie de Parkinson est une pathologie neurodégénérative qui se caractérise notamment par la présence d’agrégats protéiques dans les neurones des patients. Cette accumulation neurotoxique de protéines mal conformées pourrait être due à une insuffisance de leur élimination par les mécanismes autophagiques cellulaires. Le groupe d’Alain Legrand, vient de publier une étude mettant en évidence une altération de l’expression de gènes codant pour des protéines de l’autophagie dans le sang de patients atteints de la maladie de Parkinson. Cette étude pilote réalisée en collaboration avec le service de Neurologie du Centre Hospitalier Régional d'Orléans (CHRO) et le Laboratoire d’Informatique Fondamentale de l’Université d’Orléans (LIFO), montre que des défauts des systèmes autophagiques qui affectent le cerveau des patients peuvent également être détectés dans les cellules du sang périphérique. Ces gènes dérégulés pourraient ainsi constituer des marqueurs diagnostiques de la maladie de Parkinson, mesurables, de façon non-invasive, après une simple prise de sang.