J.-M. Bonmatin est un des 7 rédacteurs du groupe de travail du Conseil Scientifique de l’ANSES ayant travaillé sur la prise en compte de l’exposome pour les évaluations des risques.
Ce rapport de 197 pages est accessible sur https://www.anses.fr/fr/system/files/AUTRE2022METH0197Ra.pdf.
Représentation en 4 modules de l’étude de l’exposome illustrés par quelques exemples : de l’écosystème, origines des expositions, aux réponses biologiques et effets sur la santé en passant par les niveaux d’expositions externes, internes. La bulle temporelle souligne que l’exposome étudie les expositions sur la vie entière. Les flèches indiquent les relations entre les différents modules.
Les auteurs proposent la définition de l’exposome suivante : « L’exposome correspond à la totalité des expositions néfastes comme bénéfiques à des agents chimiques, biologiques et physiques, en interaction avec le statut physiologique, le milieu de vie et le contexte psycho-social, que connaît un organisme vivant de sa conception jusqu’à la fin de sa vie, afin d’expliquer son état de santé. » Les différents types de dangers qui peuvent se combiner sont principalement : les agents chimiques, les agents physiques, les polluants de l’air, les agents biologiques les nano et fibres ainsi que les déterminants sociaux. Le rapport détaille nombre de recommandations au travers d’exemples variés comme la problématique des travailleurs et des déchets, la qualité de l’air, le pesticide chlordécone, des outils numériques et la santé des enfants et adolescents, etc.