Des cristaux pour explorer le monde infiniment petit des molécules du Vivant

Samedi 5 octobre et dimanche 6 octobre de 10 h à 18 h.

Atelier à partir de 6 ans, durée 20 minutes.

Des chercheurs de l'équipe "Modifications post-traductionnelles des protéines et réparation de l'ADN : structure, fonction et dynamique" vous montreront plusieurs exemples de cristaux et ils vous expliqueront en quoi la structure 3D des protéines leur permet de mieux comprendre le fonctionnement de nos cellules et les applications qui en découlent, en particulier dans le domaine de la santé.

Lire la présentation de l'atelier sur le site de la Fête de la Science.

Une maladie génétique : la neurofibromatose – Comprendre pour guérir

Samedi 5 et dimanche 6 octobre de 13 h à 18 h
Visite à partir de 11 ans, durée 30 minutes.

Avec les membres de l'équipe "Signalisation cellulaire et neurofibromatose", venez découvrir comment ils élucident les mécanismes dérégulés dans la maladie pour élaborer des thérapies innovantes.

Lire la présentation de la visite sur le site de la Fête de la Science

En compagnie de Clicli et Sumo participe à une aventure passionnante !

Samedi 5 octobre de 10 h à 13 h.

Spectacle : à partir de 3 ans, durée 10 minutes
Atelier      : à partir de 6 ans, durée 10 minutes

Avec les membres de l'équipe "Modifications post-traductionnelles des protéines et réparation de l'ADN : structure, fonction et dynamique" assiste à un spectacle pour comprendre ce qu'est l'ADN et comment il se répare, puis construis un ADN comestible. Miam, miam !

Lire la présentation du spectacle et de l'atelier sur le site de la Fête de la Science

Reportage au journal télévisé de 20 heures sur TF1, intitulé «Abeilles, ils volent à leur secours».

Une équipe du JT de TF1 est venue en début d’été tourner au CBM un reportage diffusé au journal télévisé de 20 heures du 3 septembre 2024 sur TF1. Le thème du reportage concerne les impacts délétères des pesticides sur la santé des abeilles et des pollinisateurs (https://www.tf1.fr/tf1/jt-20h/videos/abeilles-ils-volent-a-leur-secours-19839006.html).

A cette occasion, J.-M. Bonmatin a pu exprimer les résultats des ses recherches depuis plus de deux décennies au CBM. Il a pu également illustrer les travaux en cours avec F. Szeremeta et R. Clémençon sur l’application des techniques d’IRM sur l’abeille, associée à la conduite d’essais de terrain grâce aux ruches expérimentales nouvellement implantées derrière le laboratoire. Ces recherches sont soutenues par la Fondation Lune de Miel (https://fondation.lunedemiel.fr/) et par le CBM au travers de l’appel à projets 2024 inter-équipes lancé par la direction du laboratoire.

Comment les bactéries pathogènes s’adaptent au froid et à la disette

Le choc froid est un stress courant pour les bactéries pathogènes vivant dans des hôtes à sang chaud. Il se produit lors de leur libération brutale, de l'hôte vers l’environnement comparativement plus froid. Il est essentiel de comprendre comment les agents pathogènes font face au choc froid pour déterminer comment ils survivent sur des surfaces contaminées et se propagent à de nouveaux hôtes.

L'équipe "Remodelage de l'ARN" et des chercheurs de l'I2BC ont découvert que le facteur de terminaison de la transcription Rho est un acteur crucial de la réponse bactérienne au choc froid, remettant ainsi en cause l'idée répandue selon laquelle cette réponse est essentiellement posttranscriptionnelle. Des structures ARN sensibles à la température permettent (à 37°C) ou empêchent (à 15°C) la terminaison Rho-dépendante de la transcription, et donc l’expression, de gènes de réponse au choc froid. Pendant l'acclimatation au froid, les protéines de réponse au choc froid s'accumulent jusqu'à atteindre une concentration suffisante pour se lier aux structures ARN thermosensibles et les rendre de nouveau susceptibles à l'action de Rho, fournissant ainsi un contrôle par rétroaction négative de leur propre expression. Cette boucle de régulation s'ajoute aux mécanismes post-tanscriptionnels déjà connus pour assurer une régulation étroite et rapide de l’expression des gènes de réponse au choc froid.

Cette découverte, publiée dans la revue Molecular Cell, illustre la complexité des réponses bactériennes au stress et le potentiel de Rho comme cible thérapeutique.  Elle a été signalée par CNRS Chimie  et CNRS Biologie sur leurs sites internet.

Référence :
Rho-dependent transcriptional switches regulate the bacterial response to cold shock
Mildred Delaleau, Nara Figueroa-Bossi, Thuy Duong Do, Patricia Kerboriou, Eric Eveno, Lionello Bossi, & Marc Boudvillain*
Molecular Cell https://doi.org/10.1016/jmolcel.2024.07.034