Visites !nsolites – Venez découvrir l’IRM au CBM !

Du 6 au 16 octobre 2023, le CNRS ouvre les portes de ses laboratoires, observatoires, plateformes scientifiques et sites de recherche.

Pour participer, les internautes peuvent candidater du 30 août au 20 septembre 2023, en répondant à trois ou quatre questions en lien avec la thématique de la visite. Les lauréats seront sélectionnés aléatoirement parmi les personnes ayant répondu correctement afin de constituer des groupes composés de quatre à douze personnes suivant les visites.

Pour en savoir plus sur les Visites insolites et candidater (jusqu'au 20 septembre) : https://visitesinsolites.cnrs.fr/

Au CBM, participez à la visite " Rendre visible l'invisible à votre oeil ".

Description de la visite

De l’anatomie de la souris au développement d’agents de contraste permettant d’augmenter la précision des images ou la localisation de tumeur en passant par le cerveau d’une drosophile (une toute petite mouche), vous découvrirez la technique d'IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) qui permet de rendre visible l’invisible à votre œil.
Vous visiterez les locaux où se situent les deux appareils d'IRM du CBM. Les membres de l'équipe feront une démonstration sur l'imageur d'une puissance de 7 Teslas.

Pour candidater à la visite du CBM c'est ICI

L’Institut de Chimie du CNRS signale sur son site internet des travaux de chercheurs du CBM

Comprendre la fonction des protéines nécessite de connaître leurs structures.
Pour cela, des scientifiques ont fait appel à l’intelligence artificielle pour prédire la forme d’une classe de protéines de type « PARP » qui régulent la réparation de l'ADN, la transcription des gènes, et la réponse antivirale, mais sont aussi des cibles potentielles pour de nouvelles thérapies anticancéreuses. Cette approche, publiée dans la revue Nucleic Acids Research, pourrait s’étendre à bien d'autres familles de protéines.

Voir l'actualité sur le site de l'Institut de Chimie du CNRS

Référence

Updated protein domain annotation of the PARP protein family sheds new light on biological function
Marcin J. Suskiewicz, Deeksha Munnur, Øyvind Strømland, Ji-Chun Yang, Laura E. Easton, Chatrin Chatri , Kang Zhu, Domagoj Baretić, Stéphane Goffinont, Marion Schuller, Wing-Fung Wu, Jonathan M Elkins, Dragana Ahel, Sumana Sanyal, David Neuhaus & Ivan Ahel
Journal Nucleic Acids Research

https://academic.oup.com/nar/advance-article/doi/10.1093/nar/gkad514/7199335?login=true

Découvrez des techniques utilisées au CBM

BRET : quand les méduses éclairent les biologistes

Le BRET est une technique utilisée par les biologistes. Le BRET s’inspire d’un phénomène naturel d’émission de fluorescence verte observée chez la méduse et la pensée de mer. Des biologistes utilisent le BRET pour tester l’effet de différentes molécules chimiques afin de trouver la plus prometteuse pour une utilisation thérapeutique (pour soigner une maladie).


 

La culture de cellules : du chaud (37° C) au froid (- 170° C) !

Comme le jardinier cultive des légumes le chercheur cultive des cellules. Découvrez les étapes de la culture de cellules : ensemencement, incubation, cryoconservation…


 

Western Blot : rien à voir avec le Far West !

La méthode du « Western Blot » permet de détecter et d’identifier des protéines spécifiques dans un échantillon issu de cellules. Le chercheur sépare les protéines selon leur taille puis utilise un « hameçon » spécifique qui s’accroche sur la protéine qu’il veut analyser (étudier). La technique comporte 5 étapes que vous allez suivre pas à pas.


 

Extraire les ARNs : tout un art !

Les ARNs sont des molécules qui assurent de très nombreuses fonctions dans les cellules. L’extraction des ARNs, de cellules de l’épiderme, est par exemple, la première étape indispensable pour étudier l’effet des UV du soleil sur les gènes de la peau. Découvrez les différentes étapes de cette extraction.


PCR : la photocopieuse d’ADN

La PCR est une technique qui permet de sélectionner et de reproduire un fragment d’ADN en 1 milliard de copies en moins de 3 heures. Son principe est simple et repose sur des propriétés de réplication de l’ADN, avec 3 temps successifs de températures reproduits une trentaine de fois. La PCR est utilisée dans de nombreux domaines. Par exemple en médecine pour diagnostiquer des maladies génétiques, des infections virales, des cancers. Dans cette vidéo vous allez observer les différentes étapes de la technique PCR.


 

Les liposomes : des transporteurs pour acheminer des produits au cœur des cellules

Un liposome est une poche sphérique minuscule. Sa structure est semblable à celle de la membrane qui entoure une cellule. Cette caractéristique lui permet de la traverser afin de transporter un principe actif au cœur de la cellule. Les liposomes sont employés dans de multiples domaines : pharmacologie (traitement du cancer, de l’asthme), imagerie médicale, cosmétique. Pour homogénéiser les préparations, les liposomes sont passés à travers des membranes poreuses, ce passage forcé dans un pore (extrusion) va contraindre la réorganisation des liposomes en vésicules unilamellaires plus stables. Vous allez assister à l’ « extrusion » des liposomes.


 

RMN : une grosse machine pour analyser des éléments très petits

La Résonance Magnétique Nucléaire est une technique d’analyse qui permet de détecter, d’identifier, de quantifier et de connaître la structure de molécules chimiques ou biologiques. L’appareil employé pour réaliser l’analyse s’appelle un spectromètre.

Déroulement d’une expérience de RMN :

L’échantillon à analyser est placé au centre du spectromètre. Les molécules contenues dans l’échantillon sont soumises à un champ magnétique. Les atomes des molécules réagissent et génèrent à leur tour un micro-champ magnétique (on dit qu’ils résonnent). Ce « signal RMN » (les données à analyser) est capté par une sonde de mesure. Les données sont analysées à l’aide d’une console informatique et transformées en un spectre (une sorte de diagramme).

Impact de l’oxygène sur les défenses antioxydantes de notre peau : un nouveau modèle 3D d’épiderme plus physiologique

Les modèles 3D in vitro de peau, plus ou moins complexes, sont tous développés dans les conditions d’oxygène de l’air ambiant, soit 18 à 20% et sont largement utilisés pour étudier les mécanismes régissant les fonctions cutanées ou pour le criblage de nombreuses molécules à visée pharmaceutique ou cosmétique. Pourtant, dans la peau, le taux d’oxygène physiologique est beaucoup plus bas, notamment dans la couche basale de l’épiderme où il descend entre 1 et 3%. En culture in vitro, les cellules cutanées se trouvent donc en hyperoxie. Ces modèles sont-ils représentatifs de l’état physiologique de notre peau ?

Pour étudier cela, des chercheurs de l’équipe « Biologie cutanée et microenvironnement » ont développé des nouveaux modèles in vitro, 2D et 3D, dans les conditions d’oxygène du microenvironnement physiologique cutané. Ils ont montré que le taux d’oxygène influe sur la prolifération des kératinocytes ce qui conduit à des différences morphologiques dans les épidermes reconstruits. Le taux d’oxygène étant important dans la production de radicaux libres, molécules accélérant le vieillissement cutané, les chercheurs ont étudié les défenses antioxydantes des cellules dans ces cultures. Ils ont ainsi montré que l’activité antioxydante était accrue en condition physiologique, soit par une surexpression, soit par une suractivation des enzymes.

Ce travail montre que le taux d’oxygène contrôle les défenses antioxydantes des cellules de la peau et qu’il est important de tenir compte de ce paramètre pour reproduire au mieux les conditions physiologiques.

Improvement of Antioxidant Defences in Keratinocytes Grown in Physioxia: Comparison of 2D and 3D Models.
Chettouh-Hammas N, Fasani F, Boileau A, Gosset D, Busco G, Grillon C. Oxid Med Cell Longev. 2023 Jun 17;2023:6829931.
doi : https://doi.org/10.1155/2023/6829931