Présentation des sujets de thèses des doctorants de 1ère année

Le mardi 4 mars 2025, les 8 doctorants de 1ère année du CBM – CNRS UPR4301 ont présenté leurs sujets de thèses à l’ensemble du personnel du laboratoire. Ce moment convivial a été l’occasion d’échanges enrichissants.
Les sujets présentés sont très variés : ils vont de l’étude des effets du plasma froid sur la cicatrisation en condition d’apesanteur, la vectorisation, les D-protéines au traitement des problèmes osseux de patients atteints de maladies rénales, en passant par la recherche de nouvelles voies de traitement du glioblastome.

👏 Bravo à ces nouveaux doctorants pour leurs recherches innovantes qui augurent des résultats prometteurs.

Sur la photo, de bas en haut et de gauche à droite :
Nada Ibrahim, Dounia Hezili, Victor Lapointe, Walaa Khazaal, Elizaveta Gaiamova, Grégoire Negroni, Septuce Zin.
N’est pas sur la photo : Ana Gil Quevedo.

Collaboration avec Béatrice Vallée, co-responsable de l’équipe Signalisation cellulaire et Neurofibromatose

Bojan Žunar est assistant professeur à l’Université de Zagreb, Faculté de technologie agro-alimentaire et de biotechnologie dans le département de biochimie. Il vient pour 2 mois dans l’équipe Signalisation cellulaire et Neurofibromatose.

Bojan n’est pas un inconnu au CBM puisqu’il a effectué un stage post-doctoral dans la même équipe en 2020-2021.

Maintenant, il dirige sa propre équipe, et il a été lauréat d’un financement européen (https://croestro.eu/, NextGenerationUE) lui permettant, lui et plusieurs de ses étudiants, de venir au CBM réaliser des expériences et profiter des équipements d’imagerie de la plateforme Mo2Ving.

Ses domaines de recherche concernant la biologie synthétique et l’édition génétique de la levure afin de développer des biocapteurs humanisés et des cellules usines microbiennes innovantes dans les domaines de la recherche fondamentale mais aussi appliquée notamment en environnement et pour l’industrie.

J.-M. Bonmatin co-organisateur de la journée de restitution d’HOLIMITOX, le réseau de 16 laboratoires sur les impacts des fongicides SDHI.

La journée de restitution du réseau Holimitox (https://holimitox.fr/) a eu lieu le 7 novembre 2024 à Paris. Le réseau scientifique interdisciplinaire Holimitox implique 16 laboratoires de recherche nationaux dont le CBM et il travaille depuis quatre ans sur les impacts des pesticides SDHI sur l’environnement, la biodiversité et la santé. Holimitox est financé uniquement par des fonds publics ou fondations caritatives (>2M€).

L’Institut d’Etudes Avancées de Paris a hébergé cette restitution dans le prestigieux site de l’Hôtel de Lauzun sur l’Île Saint Louis. J.-M. Bonmatin, membre du Comité de Pilotage d’Holimitox, a coorganisé cette manifestation en deux demi-journées. Le programme est disponible ici. La matinée a été consacrée à la présentation des résultats scientifiques. L’après-midi a mis en perspective ces résultats dans la problématique plus générale des pesticides, au travers de trois tables rondes. Faisant salle comble, l’ensemble des parties prenantes (parlementaires, universités et organismes de recherche, ministères (santé, agriculture, écologie), ANSES, ANR, fabricants, journalistes, syndicats, ONGs, juristes, fondations caritatives, etc) ont fait salle comble.

 

nouvelle stratégie thérapeutique anti-cancer ciblant les protéines kinases LIMKs via le développement de molécules innovantes

Des avancées significatives ont été réalisées ces dernières années en oncologie avec une augmentation de l’espérance de vie et une morbidité moindre pour les patients traités. Cependant, certains cancers ont toujours un pronostic sombre et de nombreuses résistances aux traitements classiques sont observées. Il est donc primordial de continuer à développer de nouvelles thérapies.

Les protéines kinases LIMKs sont surproduites dans de nombreux cancers et constituent donc des cibles thérapeutiques d’intérêt. Des petites molécules chimiques ciblant l’activité kinase des LIMKs ont été développées ces 15 dernières années mais aucune n’est arrivée au stade des essais cliniques. En collaboration avec des chimistes de l’ICOA, Karen Plé et Sylvain Routier, nous développons une nouvelle catégorie de petites molécules chimiques innovantes, des PROTACs, qui visent à limiter voire éteindre totalement la production de ces protéines LIMKs. Les premiers résultats obtenus sont très prometteurs, puisque deux des molécules synthétisées par les chimistes éteignent totalement la production des LIMKs et des effets drastiques sur cellules sont observés. Il nous faut désormais caractériser plus avant ces molécules et décortiquer leurs effets cellulaires pour ouvrir la voie vers une nouvelle stratégie thérapeutique efficace ciblant les LIMKs.