Escape game Cerveau – Semaine du cerveau – du 11 au 15 mars 2019

Lors de la Semaine du Cerveau 2019 venez participer à un Escape Game Cerveau conçu par des chercheurs du groupe "Cibles pharmacologiques et biomarqueurs" du CBM et de l’équipe "Neurotoxicité et développement" du laboratoire INEM !

Participation gratuite mais réservation obligatoire.

Les parties se font par groupe de 4 à 6 personnes. Deux possibilités : Inscrivez-vous avec votre équipe déjà formée. Vous êtes moins de quatre, intégrer une autre équipe !

Jeu accessible à partir de 8 ans, accompagné d’un adulte.

du 11 au 15 mars à la Maison pour la Science en Centre-Val de Loire, 5 rue du carbone, 45100 Orleans.

Partenaires de l’événement :
Collégium Sciences et techniques de l’Université d’Orleans, Université d’Orléans, Laboratoire INEM et CBM du CNRS d’Orléans, Maison pour la science, SFR FED4226, Centre Sciences.

Déclencher la réponse immune face aux tumeurs grâce à de l’ARN messager de synthèse

Des chercheurs du CBM, en coopération avec les immunologistes de l’Université libre de Bruxelles et de l’entreprise EtheRNA (Belgique), ont découvert une formulation capable de transmettre une réponse immune anti-tumorale sur des cellules dendritiques, les cheffes d’orchestre des réponses immunitaires de l’organisme. Lors des essais précliniques de vaccination sur des souris porteuses de tumeurs, une très forte régression et parfois une absence de la croissance tumorale ont été observé.

LIMK2-1 : une nouvelle cible thérapeutique atypique pour traiter les cancers, les maladies neurologiques et les neurofibromatoses

La famille des LIM kinases (LIMKs) comprend seulement 2 membres, LIMK1 et LIMK2. Ces kinases régulent la dynamique du cytosquelette en contrôlant le remodelage des filaments d’actine et des microtubules. Or, ces processus sont cruciaux dans de nombreux processus biologiques et pathologiques. Une nouvelle isoforme de LIMK2, LIMK2-1, vient d’être mise en évidence chez l’homme. Comme ces deux homologues, elle régule la dynamique du cytosquelette, mais par un mécanisme différent. Les deux homologues de LIMK2 phosphorylent la cofiline, un facteur de dépolymérisation de l’actine, ce qui conduit à son inactivation et donc à une perte de la dynamique de remodelage du cytosquelette. LIMK2-1 ne phosphoryle pas la cofiline, le substrat de référence des LIMKs, mais elle empêche sa déphosphorylation. LIMK2-1 régule donc de façon atypique et nouvelle le taux de cofiline phosphorylée dans la cellule, facteur déterminant pour son devenir. Les LIMK kinases sont suractivées dans de nombreuses pathologies. Aussi, les thérapies actuellement développées visent à inhiber l’activité kinase des LIMKs vis-à-vis de la cofiline. Nos données suggèrent que ces thérapies pourraient connaître des résistances dues à LIMK2-1 qui n’a pas d’activité kinase sur la cofiline mais qui pourtant régule son niveau de phosphorylation. LIMK2-1 pourrait s’avérer être un trouble fête conduisant à l’échec de ces thérapies ciblées.

 

Soutenance de thèse de Florence Abdallah

Directrice de thèse : Chantal Pichon

Florence Abdallah, doctorante du groupe "Biologie de la peau" soutiendra sa thèse intitulée "The role of microRNAs and IL-22 in skin disorders and novel biomarkers for therapeutic and cosmetic applications" le jeudi 31 janvier 2019 à 15h30 à l'amphithéâtre Charles Sadron, délégation du CNRS, Orléans.

Vers une peau rajeunie grâce au plasma froid ?

Catherine Grillon et Giovanni Busco, deux chercheurs du CBM, ont publié un article dans le hors-série n° 18 de Microscoop, revue de vulgarisation scientifique de la Délégaton Centre Limousin Poitou-Charentes. Après avoir expliqué les processus du vieillisement cutané les chercheurs présentent le plasma froid, une nouvelle technologie prometteuse pour stimuler le renouvellement et la croissance des cellules de la peau.