Projet ESTIM

Dans le domaine de la santé, les réponses à tous les grands défis, que ce soit de mieux comprendre, de mieux diagnostiquer ou de mieux soigner les maladies, doivent nécessairement intégrer la description et la compréhension du vivant au niveau moléculaire.

L’objectif du projet ESTIM se décline en deux axes complémentaires : A) répondre à l’utilisation omniprésente de l’imagerie en biologie, en préclinique et en clinique (L’imagerie photonique, l’imagerie par résonance magnétique (IRM) et la tomoscintigraphie (SPECT)). Afin d’augmenter la qualité de l’image et d’améliorer les diagnostics qui en découlent, l’injection d’agents de contraste est nécessaire. La conception et la caractérisation des agents d’imagerie est une expertise reconnue sur le Grand Campus d’Orléans, notamment au CBM et à l’ICOA. L’amélioration des agents de contraste et le développement de nouvelles sondes notamment pour les modalités SPECT, proche IR et IRM sont des challenges majeurs du projet ESTIM. B) mieux caractériser la structure des molécules du vivant. Une meilleure compréhension des mécanismes moléculaires du vivant permet l’identification de nouvelles cibles pharmacologiques, le développement de nouvelles sondes moléculaires, de nouveaux agents thérapeutiques ou diagnostiques pour une diversité de pathologies. Face à des échantillons de plus en plus complexes ESTIM proposera des développements en méthodologies en RMN et spectrométrie de masse pour la Chimie du Vivant.

Le projet ESTIM en développements d’instrumentation répond à la fois aux défis scientifiques actuels et aux demandes des acteurs socio-économiques dans le domaine de la santé et la cosmétique (via les collaborations, contrats de recherche ou demandes de prestations). Ces développements correspondent à la consolidation des savoirs faire et aux spécificités instrumentales aux niveaux régional ou national ou même international.

Soutenu par le contrat de Plan État-Région Centre Val de Loire 2021-2027, le CEPR ESTIM a été construit et porté par Eva Jakab-Toth pour le CNRS et Pascal Bonnet pour l'Université d'Orléans.

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